Lundi 4 avril à Dakar, le Sénégal célébrait son 62eme anniversaire de l’indépendance, dans la liesse populaire. La parade comprenait près de 2000 militaires en fanfare sur la place de l’indépendance. L’occasion rêvée pour revenir sur les différents aspects de l’indépendance et de ce qu’elle implique. Comme le soulignent les officiels, la souveraineté politique a été pleinement acquise et c’est donc sur la souveraineté économique que doivent s’articuler les efforts.
Rien ne sert de courir, mieux vaut partir à point.
Débuté en 1960 sous le règne de Léopold Sedar Senghor, l’indépendance du Sénégal est un processus au long cours qui a en effet mis près de 40 ans à s’installer. Actuellement, le Sénégal est un des pays les plus stables d’Afrique. Certains diront que cela est dû au fait que la genèse de cette indépendance ait eu lieu sous le règne de Senghor. Sa pratique de la poésie lui aurais permis d’injecter une véritable vision dans le développement du pays. Ainsi cela lui aurait permit de donner la bonne impulsion au Sénégal. Au même titre que des vers équilibrés structurent un poème, des dynamiques raisonnées structurent un état.
Grâce à sa forte relation avec la francophonie, Léopold à su profiter des connexions existantes du système français pour donner un départ accéléré au Sénégal. Léopold Sedar Senghor fut le vice-président du Haut-Conseil de la Francophonie. Il fournira à ce titre des critiques dithyrambiques dans son article Fondateur intitulé: « Le français, langue de culture ».
C’est à lui qu’on doit la définition illustre: «La Francophonie, c’est cet Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre». Il théorisera même par la suite un idéal du concept de la Francophonie universelle. Selon cet idéal, cette Francophonie serait garante du respect des identités.
Il su tirer partie en toute circonstance des avantages des deux mondes pour créer un tissu synergique de bonnes volontés basé sur la reconnaissance mutuelle. Pour tous ces motifs, il n’existe que peu de personnes ayant eu autant d’influence positive sur l’histoire d’un pays africain.
Par conséquent, ce gain de Momentum initial a eu des répercussions positives sur l’ensemble de la dynamique d’indépendance. Tant et si bien que naîtra finalement l’initiative Sénégal émergent sous le règne du président Macky Sall, scellant ainsi l’ambition initiale de la nation sénégalaise.
Indépendance du Sénégal : L’héritage de Léopold Sédar Senghor .
Le Plan Sénégal Emergent implique de développer l’intégralité des secteurs permettant l’autonomie effective du pays, et son indépendance. Cette autonomie s’articule pour le Sénégal majoritairement autour des activités de pèche permettant l’autonomie alimentaire. D’autre part, le secteur du tourisme est une clé de cette économie. Cela passera donc par la rénovation du complexe hôtelier. Ce point est vital car l’on sait qu’un pays qui n’attire pas les plus riches ne peut prospérer. En effet, sans les capacités de financements des mieux lotis, il est difficile voire impossible de budgéter des progrès de grande envergure.
Le pari est gagnant, car les infrastructures et systèmes créés par ce biais seront par la suite beaucoup mieux. Le tissu économique généré par ces grandes infrastructures permettront à de multiples petites entités entrepreneuriales de venir s’y greffer. Ces greffes viendront enrichir la palette des services proposés par ses grands groupes et se rendront vite indispensables.
A vrai dire, il n’y a que la diversification totale qui permet une véritable solidité économique. Par exemple, l’agriculture du Sénégal, très dépendante des conditions météorologiques, ne peut être suffisante en elle même. Tout du moins dans des considérations d’autonomie. Tout bien réfléchi, l’agriculture est néanmoins le sel de la terre, comme le veut la formule. C’est effectivement en ancrant le système de valeurs pour valoriser le travail de la terre et l’entretien des ressources d’une terre qu’on la respecte. Mais les nouvelles données apportées par la mondialisation ne peuvent être ignorées.
Et a partir de ces bases saines et terrestres devront fleurir les nouvelles industries du Sénégal.De façon que le Sénégal puisse se tailler sa place dans tous les nouveaux systèmes à même d’attirer les investisseurs.
Le territoire à l’honneur, le sel de la terre
Tout bien mûri, les épreuves et les aléas doivent être considérés comme des tuteurs. Car ces épreuves forcent à s’élever, à se mettre à la hauteur de l’épreuve.
C’est pour ces raisons que le gouvernement sénégalais à mis en œuvre autant de moyens pour mettre en branle la production énergétique du pays. Ceci rendra possible la production de nouvelles industries sur toute la surface du territoire.
Car en conclusion, à l’image du Sénégal, tous les pays d’Afrique se doivent de valoriser au maximum par eux-même l’intégralité de leur territoire. Le territoire africain représente près de 40% des terres émergées de la planète terre. Cela représente un véritable réservoir de ressources, de traditions, de cultures, qui devront être portées leur plein potentiel. Elles devront être élevés à un niveau qui ne permettra plus de les ignorer.
Ces véritables accomplissements serviront de fer de lance à la diaspora sénégalaise et africaine pour porter les valeurs de leur culture. Alors adviendra un monde nouveau, où toutes les idéologies prônant le respect de la vie régneront en maître. La seule voie d’action réellement génératrice de changement est de s’atteler à bâtir un système nouveau basé sur des principes novateurs. C’est l’ambition que doivent se donner les sénégalais et les peuples africains dans leur ensemble.