Le temps du digital remplace le temps de l’information. Tout d’abord, car nous y baignons depuis des décennies et parce que cela a amené son lot d’améliorations dans différents secteurs. Notamment dans les secteurs médicaux, énergétiques et bancaires. Ces mêmes réseaux constituent le cœur d’une organisation étatique. Si les fonctions les plus vitales d’un pays se sont mises au rythme du digital, alors tout le reste doit suivre. En effet, un organisme sain ne peut se permettre d’être asynchrone. C’est pour cette raison que seront progressivement exclus les entreprises qui ne satisfont pas aux exigences digitales du nouveau monde. Nos mots n’incitent pas à l’ubérisation de tout le tissu économique. Mais en réalité à la mise à niveau générale de ce même tissu, car quand on veut changer de terrain, il faut construire de nouveaux muscles plus adaptés.
Un nouveau monde, plus digital.
La transition numérique s’amorce, de nouvelles façons de faire émergent en ce qui concerne la relation client. C’est le cas notamment par le biais de la mise en place de CRM (gestion de la relation client) par exemple. Mais également l’avènement de l’intelligence artificielle dans le cas du Deep-Learning ou plus simplement des Bots. Véritables petits drones du numérique auxquels on confie les tâches simples et rébarbatives. Mais auxquels aussi progressivement on attribuera des rôles de plus en plus complexes au fur et à mesure de la complexification des IA.
Ces outils digitaux feront demain parti de la palette de toute entreprise prospère. Ceux qui ont la mentalité entrepreneuriale l’ont compris. Les start-ups tendent à se multiplier sur le territoire afin de profiter de cette manne potentielle. De fait, les investisseurs ont l’œil ouvert et attentif, car ils attendent avec impatience les nouvelles poules aux œufs d’or qui feront fructifier leur capital.
Sans présence et surtout maîtrise du digital par une entreprise, il est difficile pour un investisseur de visualiser un futur prospère pour cette entreprise.
Iriez-vous vous abriter dans une bâtisse dont les murs paraissent frêles ? Et bien eux non plus.
Ils miseront leurs billes sur les lévriers les plus agiles.
Transformation du digital et Transformation de l’individu.
Quoiqu’il en soit, à notre époque, la transformation digitale se lie au développement économique du pays. Car l’on ne peut se passer des outils modernes pour faire face à la modernité. Effectivement, cela induit une transformation des usages, car on ne manipule pas un outil comme un autre.
Réussir sa transformation digitale implique de former au jour le jour ceux qui seront en charge de les utiliser.
C’est en effet le seul et unique moyen d’accélérer les transformations autrement que de façade. Tant et si bien que le business model intégral de certaines entreprises risque d’être bouleversé.
Tout d’abord, ses outils numériques dédiés au digital arriveront comme des intrusions dans ses entreprises. En effet, ce qui génère un changement est presque toujours accueilli avec hostilité. Mais l’homme s’habitue à tout, pour peu qu’il n’ait pas le choix de faire autrement.
Cette communication digitale à tous les échelons des entreprises va permettre une gestion du travail à accomplir beaucoup plus collaborative. De véritables managers du digital encadreront cette nouvelle communication. À la fois à l’aise avec ces technologies, mais également à même de les transmettre à autrui. Cela représente un nouveau poste qui créera des vocations et des emplois réellement utiles, créateurs de valeur et donc rémunérateurs et attractifs. Les professionnels de la gestion des médias sociaux, habitués à créer et à manier les images et les notoriétés seront les faiseurs de rois que tous s’arracheront.
En conclusion
La rénovation du système digital du pays est un enjeu technologique, mais pas uniquement. C’est également un enjeu humain. En effet, il faudra mettre en place des systèmes de transmission accélérés de ce savoir et des nouveaux usages qui en découlent. Quand il s’agit de modifier de nouvelles habitudes, il faut un tuteur solide. Et bien évidemment, le redressement sera d’autant plus difficile que l’entreprise est ancienne. En effet, les structures les plus ancrées dans leurs anciennes méthodes seront celles dont l’inertie sera la plus importante. Les barrières au changement devront être levées avec fermeté. À l’opposé, douceur et sérénité devront accompagner les nouvelles habitudes, ceci afin que les mentalités s’imprègnent de façon rassurante.
C’est simplement de nouveaux outils plus performants qui organisent une nouvelle culture du travail. Mêle les entreprises les plus traditionnels mettront ces outils en service, et ce, sans les dénaturer si la pédagogie font partie de l’équation.